Comment j’ai tracé mon itinéraire ?

Ce sont d’abord les 11 lieux que je voulais visités qui ont guidés l’ébauche de mon parcours. Ensuite, j’ai tenu compte des propositions d’hébergement et des demandes d’intervention scolaire. 
Enfin, des lieux de mémoires sont venus s’ajouter à mon parcours au fil de mes rencontres : le mémorial de Lacapelle-Biron, de la gare d’Allassac, la stèle du pont pont de Voutezac, le mémorial de la Besse, le pont de Laveyras, du Magat, le cimetière de la Doua, le monument du Lomont…

Le tracé

Pour me guider tout au long de l’aventure et tracer mon itinéraire, j’ai utilisé l’application KOMOOT.

1 - le camp de Gurs

24 avril - Point de départ de cette aventure. Face au Pyrénées, ce camp d’internement français s’étiré le le long d’une allée centrale de 2 km. Plus de 60 000 hommes, femmes et enfants ont été internés dans ce camp. Plus de 50 nationalités différentes sont passées par Gurs.

2 - Le haut-lieu de cueille

4 mai - deuxième étape importante le mémorial des martyrs de la ville de Tulle qui rend hommage aux 99 tullistes pendus par les nazis le 9 juin 1944.

Le Président du comité des martyrs (à droite) m’a, à cette occasion demandé de remettre un livre au Mémorial d’Auschwitz. 

3 - Le centre de la mémoire d’oradour-sur-glane

Le 7 mai - Oradour-sur-Glane est un village martyr. Le 10 juin 1944, les nazis massacrent la population et brûlent le village dans le but de terroriser la population et la résistance.

Le centre de la mémoire retrace avec précision les faits du 10 juin et expliquent avec pédagogie les mécanismes sociaux-politique qui se cachent derrière le totalitarisme.

4 - La prison de MontLuc

15 mai - en juillet 1940, la prison de Montluc conserve son statut militaire et devient progressivement un outil au service du régime de Vichy et de nouvelles juridictions d’exception.


C’est notamment à Montluc que soront détenus Jean Moulin et ceux arrêtés avec lui le 21 juin 1943 à Caluire dans la maison du docteur Dugoujon.

5 - Le mémorial de la maison d’Izieu

16 mai -  située en zone d’occupation italienne elle est ouverte par Sabine et Miron Zlatin et accueille de mai 1943 à avril 1944 plus d’une centaine d’enfants juifs pour les soustraire aux persécutions antisémites.


Le 6 avril 1944, les 44 enfants et 7 éducateurs qui s’y trouvent sont raflés et déportés sur ordre de Klaus Barbie, un des responsables de la Gestapo de Lyon.

6 - Le plateau des Glières

19 mai - zone géographique stratégique pour organiser des largages de munition Glières a été "le premier engagement d’envergure livré aux Allemands par des formations françaises sur le sol national depuis 1940".

7 - Le STRUTHOF

28 mai - Le 1er mai 1941, au lieu-dit « le Struthof » territoire annexé par les nazis, le Konzentrationslager Natzweiler est officiellement ouvert.


De 1941 à 1945, 52 000 déportés, de plus de 30 nationalités différentes, sont déportés à Natzweiler et dans ses camps annexes.

8 - Le quartier européen de strasbourg

30 mai - Strasbourg est le sièges de plusieurs organisations européennes comme le Parlement européen (Cf. Photo), le Conseil de l’Europe ou encore la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). 

9 - Le camp de Buchenwald

 8 juin - invité par Joachim (à gauche), j’ai pu visiter ce camp de concentration situé à quelques kilomètres de la ville de Weimar. 

10 - Mémorial aux juifs assassinés d'Europe

12 juin - pendant 3 jours j’ai pu visiter la ville de Berlin, ici le mémorial aux juifs assassinés d’Europe constitué de bloc de béton de hauteur différente.

11 - le mémorial d’Auschwitz

18 juin - arrivée de cette aventure. J’ai pu visiter Auschwitz I et Auschwitz II le matin et l’après-midi rencontrer le responsable de la communication (à gauche) pour lui remettre le livre sur le drame de Tulle. 

Les interventions scolaires

J’ai réalisé 12 interventions en milieu scolaire et périscolaire.
Cela représente pas loin de 400 élèves au total.

Pour organiser ces interventions j’avais commencé par contacter les ministère de l’Education Nationale et les directions d’académies concernées. Mais je n’ai eu eu une réponse de leur part. Aussi, les interventions ci-dessous ont eu lieu grâce aux parents d’élèves et également à des élus locaux qui ont fait passer l’information aux instituteurs et professeurs que je remercie pour leur confiance et le temps qu’ils ont pris pour me recevoir dans leurs classes.

Lors de ces interventions et en fonction de l’âge de l’auditoire nous parlions de mon itinéraire, de mon matériel et de mes motivations. Après une courte introduction je laissée les élèves poser leurs questions et j’animais / guidais notre échange en donnant des repères géographiques et chronologiques. 

Vendredi 10 juin à l’école de Markklebeerg.

Lundi 16 mai au mémoriel de la maison d’Izieu.

Jeudi 5 avril à l’école d’Allassac. 

Mardi 3 avril au collège d’Allassac. 

Vendredi 15 avril à l’école Bosquet de Pau.

Jeudi 14 avril à l’école de Gurs.

Comment j’ai trouvé mes hébergements ?

Durant ces quelques 55 jours d'aventure, pas loin de 40 personnes m'ont accueillies chez elles avec beaucoup (beaucoup) de bienveillance. Sans elles, je n'aurais pas eu les moyens de réaliser ce projet.

Dormir chez l'habitant était mon souhait pour une raison budgétaire, mais surtout pour rompre la solitude des journées. Grâce à cette méthode mon aventure est devenue beaucoup plus intéressante. Cela m'a aussi permis de sortir de cette fameuse "zone de confort" et d'accepter de dépendre d'autrui, de "lâcher prise".

En 🇨🇵 , j'ai pu compter sur la famille, les amis, les amis d'amis et à 3 reprises sur ma tente. Une fois sur Airbnb parce que sinon c'était la tente et que la semaine avait été fatigante et l'hôtel trop cher.  J'ai également eu l'occasion d'essayer Couchsurfing, une application qui met en relation des voyageurs, mais qui fonctionne moins bien depuis qu'elle est devenue payante.

En 🇩🇪 , j'ai beaucoup utilisé Warmshowers une communauté de passionnés du vélo qui fonctionne très bien !

En🇲🇨 , j'ai dormi uniquement à l'hôtel en utilisant Booking.com . D'abord parce que mon budget me le permettait. Ensuite, parce que j'avais envie d'être seul pour me reposer. Enfin parce qu'il était plus compliqué de communiquer.

Plus on voyage longtemps, plus il me semble intéressant de varier les méthodes d'hébergement pour éviter la routine. Chaque méthode a ses avantages : rencontres, confort... et inconvénients : coûts, disponibilités... 

Pour la prochaine aventure, je ferai en sorte d'être mieux équipé pour le bivouac 😉